Propulsion des torpilles



- Au début de la guerre, il existe deux méthodes standard pour alimenter les torpilles des U-Boote. La première est le moteur à combustion interne de la G7a, qui utilise le Dekalin (décahydronaphtalène) comme carburant et l'air comprimé comme oxydant (1). Il développe une puissance de 350 ch à 1 470 tr/min, et l'autonomie et la vitesse peuvent être négociées entre elles. (Le système à trois réglages, et les problèmes de propulsion, sont décrits dans la section sur la torpille T I (G7a).
- La deuxième méthode est la G7e à propulsion électrique, dont le principal avantage est de ne laisser aucun sillage perceptible. La batterie mesure environ 2,44 mètres de long et pèse 711 kg. Il y a 52 cellules, disposées deux par deux, qui fournissent 92 ampères/heure, et elles sont logées dans un conteneur de batterie qui peut être glissé dans et hors de deux rails. Une caractéristique importante est que le conteneur de la batterie comprend une série d'éléments chauffants qui sont utilisés pour préchauffer la batterie, à l'aide d'une alimentation externe, à 30°C, augmentant ainsi l'autonomie d'environ 60%. La batterie standard est désignée par 13T, mais les torpilles ultérieures utilisent une batterie plus grande, désignée par 17T, pour donner une plus grande portée.
- Dans la G7a et la G7e, l'unité motrice entraîne un arbre d'hélice, qui à son tour entraîne une boîte de vitesses alimentant deux hélices contrarotatives, nécessaires pour surmonter les effets du couple.

1) Qui fabrique de l'oxygène dans ce cas.
Source : U-BOATS History, Development and Equipment 1914-1945 de David Miller.

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