Torpille G7a (TI)
- Première torpille à
être utilisée lors de la 2ème guerre
mondiale.
- Propulsée en ligne droite, à l'air
comprimé ou avec un système Fat.
- Elle possède deux hélices contrarotatives.
- Un grand sillage est visible lors de son parcours.
- Il est utilisée de préférence la
nuit.
- Le détonateur est de type 'à contact'
(Aufschlagzündung).
- Distance parcourue : 6 000 mètres à 44
nœuds.
- Distance parcourue : 14 000 mètres à 30
nœuds avec réchauffeur.
- D'autre notes : La G7a est propulsée par
un système à gaz-vapeur, qui, au début de la
guerre, offre trois réglages possibles : 44 nœuds
à 5 500 yards (5 000m) ; 40 nœuds à 8 200
yards (7 500m) ; 30 nœuds à 13 700 yards (12 500m).
Cependant, les premières expériences
opérationnelles montrent que le réglage à 44
nœuds surcharge le moteur et ce réglage est interdit
jusqu'à ce qu'un moteur modifié soit introduit au
milieu de la guerre. Le système de propulsion signifie que
la G7a laisse une traînée de bulles, et donc,
idéalement, elle aurait dû être
utilisée uniquement la nuit.
- Un autre des problèmes de la G7a est que, telle
qu'elle est conçue à l'origine, il s'agit d'une
arme très sophistiquée. Sa fabrication est
difficile et coûteuse, nécessitant une
quantité considérable de matériaux
stratégiques (par exemple, 370kg de cuivre),
nécessite 3 730 heures de travail et est très
onéreuse (24 000 Reichsmarks). Dans le cadre d'un
important programme, qui se déroule au début de la
guerre et qui n'a guère attiré l'attention, l'arme
est entièrement repensée de sorte que, avec un
effet minime sur les performances ou l'efficacité, le
travail est ramené à 1 707 heures, la teneur en
cuivre à 169kg et le coût à 13 500
Reichsmarks.
- La G7a est conçue pour toucher le flanc d'un
navire et équipée d'un détonateur à
impact (Aufschlagzündung). Il faut
généralement plus d'une torpille au but pour couler
une cible et si l'occasion d'un second tir ne se présente
pas, la cible parvient souvent à rentrer au port
endommagé
Source : U-BOATS History, Development and Equipment
1914-1945 de David Miller. (Pour d'autres notes)