Classe "Saphir"





Silhouette des sous-marins de Classe Saphir

Sous-marin Rubis
Sous-marin "Rubis"

Années de construction
1925-1937
Chantier(s) de construction
Arsenal de Toulon
Sous-Marins
Saphir
Turquoise
Nautilus
Rubis
Diamant
Perle
Nombre
6
Dimensions
65,90 x 7,10 x 4,30 mètres
En Surface
761 tonnes
En Plongée
925 tonnes
Moteurs
2 moteurs Diesel Vickers
2 moteurs électriques
Puissance
1300 cv/1100 cv
Vitesse
Surface : 12 nœuds
Plongée : 9 nœuds
Immersion max
80 mètres
Gasoil
95 tonnes
Armement
2 tubes lance-torpilles Avant de Ø 550mm
1 tourelle axiale avec un tube lance-torpilles de 550mm
2 tubes lance-torpilles de Ø 400mm
2 torpilles de réserve de Ø 550mm de réserve
1 canon de 75mm
1 mitrailleuse de 13,2mm et 2 mitrailleuses de 8mm
32 mines HS 4 avec 220 kg d'explosif dans 16 puits en ballasts centraux, huit de chaque bord
Autonomie
Surface : 7000 nautiques à 7,5 nœuds
Plongée : 80 nautiques à 4 nœuds
Équipage
44 hommes


- Sous-marin mouilleur de mines à double coque, de déplacement moyen. Alimentation maximale en carburant : environ 95 tonnes, profondeur maximale d'utilisation : 80 mètres.
- Les "Saphir" sont parmi les meilleurs sous-marins construits en France dans l'entre-deux-guerres. Les installations pour la pose de mines (composées de 16 puits verticaux, d'une capacité de deux armes chacun, contenues dans les contre-carènes latérales) sont dérivées de celles déjà expérimentées sur le "Pierre Chailley", bateau construit en 1917-22 et radié en 1936. Ils sont particulièrement efficaces et sûrs, et ils éclipsent les autres fonctionnalités, qui ne sont pas particulièrement brillantes, en particulier la vitesse.
- De Septembre 1939 à Juin 1940, les unités de cette classe, affectées en Méditerranée et en mer du Nord, effectuent des missions de mouillage de mines dans les eaux ennemies ("Saphir": Cagliari, 13 Juin 1940; "Turquoise" : Trapani, 14 Juin 1940; "Nautilus" : Tripoli, 14 Juin 1940). À la date de l'armistice française, le "Rubis", qui se trouve en Grande-Bretagne, rejoint les forces de la France libre. D'Avril 1940 à la fin du conflit, sous le commandement ultérieur des capitaines de Corvette Cabanier et Rousselot, le Rubis effectue 22 missions de pose de mines dans les eaux du Golfe de Gascogne et le long des côtes norvégiennes. Au total, 683 mines sont posées, entraînant le naufrage de 14 navires marchands et auxiliaires pour environ 21000 tonnes, des patrouilleurs et un dragueur de mines. Ils causent également des dommages à deux autres unités. Au cours d'une mission, le sous-marin attaque à la torpille et coule un navire marchand de 4300 tonnes. Radié en 1949, le "Rubis" est accidentellement coulé au large des côtes de Provence alors qu'il est remorqué pour démolition. L'histoire du "Rubis", cependant, ne s'arrête pas là.
- En 1971, sa coque, qui repose verticalement sur un fond rocheux peu profond, est retrouvée par des plongeurs qui réalisent un intéressant documentaire, dont les images ont été diffusées dans le monde entier, renouvelant le souvenir d'un des plus glorieux sous-marins de la Marine française.
- Les cinq autres unités de la classe sont toutes perdues pendant le conflit. Le "Diamant" est sabordé à Toulon en Novembre 1942, le "Saphir", la "Turquoise" et le "Nautilus" sont capturés à Bizerte et deviennent 'prise de guerre' pour l'Italie, mais aucun d'entre eux n'est réellement remis en service. La "Perle" est coulée par erreur d'un avion anglais en Juillet 1944.



Date Lieu Nom
1942 Méditerranée "Diamant" (sabordé)
"Nautilus", "Saphir", "Turquoise" (capturés)
1944 Atlantique "Perle" (coulé par un avion U.S.)
1949 - "Rubis" (radié du service)


Source : "I SOMMERGIBILI DELLA SECONDA GUERRA MONDIALE" d'Erminio Bagnasco chez Ermano Albertelli Editore.


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