KTB U-29



Patrouille du 16 Août au 26 Septembre 1939 : PG 30026, NHB, reel 1061, pp. 531-3
17 Septembre 1939
Heure
Détails
Événements
16h05
Vent d'Est force 2
Mer force 2-3
Longue houle plate
Temps clair ensoleillé
Excellente visibilité
Vapeur en approche par l'Ouest.
Le soleil est juste derrière lui, ce qui rend difficile de le discerner correctement jusqu'à assez tard.
Notre bateau semble être plus ou moins sur sa ligne générale du trajet du vapeur.
Route au 80°, la vitesse 13-14 nœuds.
16h17
 
Plongée.
Le navire qui zigzague doit-être Anglais. Un cargo capable de transporter des passagers, mais qui est-il ?
Taille environ 10000 tonnes, Manchester Line ?
Il reste assez longtemps dans la même branche du zigzag de sorte que lorsqu'il va passer devant nous à une distance considérable, il sera à 5000 mètres.
Seulement maintenant je vois qu'il a un drapeau rouge, ce qui me fait me demander à quelle nationalité appartient-il ? Américaine peut-être ?
Soudain je vois un avion volant à basse altitude à côté du vapeur, c'est donc clairement un transport de troupes ou un vapeur qui transporte du matériel de guerre.
Décision prise pour le tir d'une torpille. Cependant, le vapeur zigzague loin de moi lorsque je suis prêt à faire feu, ce qui rend l'angle trop large.
Intention de faire surface lorsque le navire sera hors de vue, de maintenir le contact et de l'attaquer sous le couvert de la nuit.
En même temps, j'autorise à transmettre un rapport par télégraphe sans fil aux sous-marins opérant plus à l'Est. Route au 80°.
En raison d'une couverture aérienne, je plonge à 20 mètres.
18h00
 
Balayage complet de l'horizon à 13 m.
Nuage de fumée noire à l'horizon sur bâbord : non, ce n'est pas un nuage, c'est un porte-avions. Je suppose que c'est l'Ark-Royal (1).
. Distance plus de 10000 mètres, route au Sud-Ouest. Il y a une escorte; devant le porte-avions j'aperçois le mât d'un destroyer. Il devient maintenant évident que l'avion je l'ai vu aux côtés du vapeur n'était pas le sien mais venait de l'Ark Royal.
Peu à peu, et en surveillant de près tout le temps, nous nous rapprochons. J'estime qu'il navigue à une vitesse moyenne. L'escorte aérienne n'est pas visible. Je regarde aussi en vain une possible escorte de destroyers en périphérie. L'escorte rapprochée est maintenant visible : un destroyer à l'avant, un autre vers l'arrière et un de chaque côté (2). Celui de devant et celui de l'arrière semblent être stationnés à 1000 mètres du porte-avions, mais il est très difficile d'évaluer la distance de ceux qui se trouvent sur le côté.
18h45
 
Le porte-avions, lui-même, zigzague sur une route au 270° (3). Je modifie à 0°.
Décision prise de tirer trois 'Eto' (G7e) avec un angle minimum de dispersion afin de réaliser de préférence deux coups au but - pratiquement à mi-chemin entre une salve multiple et une séquence de tirs, à une profondeur de 6 mètres (4). Depuis l'expérience avec le "Neptunia", j'ai perdu confiance dans la détonation magnétique (5). Je vois deux avions cerclant au-dessus de la force à des intervalles irréguliers.
19h00
 
Avec 90° d'inclinaison la distance est trop grande (≈ 7000 mètres). Alors que nous progressons, je réalise soudain que sa vitesse est très élevée (20 nœuds). Je continue à suivre le porte-avions qui zigzague, gardant au périscope une observation constante. Avec les précédentes observations du zigzag anglais il n'y a pas besoin de renoncer à l'espoir de ne pas abandonner la poursuite.
19h22
 
Le porte-avions a été très loin, mais maintenant va modifier à coup sur sa route d'au moins 70°, il va se lancer sur la branche Sud du zigzag (225°), à vitesse moyenne. Un peu plus tard, il se déplace à nouveau, cette fois au 180°. Les choses commencent maintenant se passer très vite. La visée est calculée avec une inclinaison de 90° et une vitesse de 15 nœuds.
J'estime qu'elle va passer l'angle de 90° à une distance de 3000 mètres, mais je décide de tirer sur une plus grande plage. Je peux m'attendre que les 'Eto' parcourent 4 à 5000 mètres.
Je n'ai rien pour déterminer la portée, le porte-avions est énorme et son profil plat m'empêche de bien évaluer le tirant d'eau. Qui plus est, je le regarde à droite dans le soleil, ce qui rend plus difficile à travailler sur son inclination. Le périscope est souvent submergé. Les moteurs sont en marche lente ou très lente en raison du risque d'être détecté.
Attaque: immersion 14 mètres. Route d'attaque au 240°.
19h50
Lat. = 50°5' (Nord)
Long. = 14°20' (Ouest)
Trois torpilles tirées tout en tournant rapidement sur tribord; 100 ° d'inclinaison. Points visés : 20 mètres sur l'avant, au milieu et 20 mètres sur l'arrière.
Lors du tir, je vois le destroyer d'escorte à 500 mètres devant le bateau. Je tourne rapidement sur tribord à 0°, à grande vitesse avec les deux moteurs, plongée rapide à 50 mètres.
Le bateau se comporte bien après le tir des trois torpilles sous le contrôle du Leitender Ingenieur (L.I.) (6).
19h53
 
Les coups au but de deux torpilles sont clairement entendus dans tout le bateau après un temps de marche de 2min 15sec (= 2160 mètres). Une détonation majeure suivit immédiatement après le deuxième coup par plusieurs petites. Les bruits sont si forts que je crains des dommages pour le bateau.
Jubilation à bord, quoique teintée d'inquiétude tangible de ce qui va nous arriver maintenant.
Le comportement de porte-avions entre 19h00 et 19h22 me laisse perplexe; éventuellement il y a une rotation dans la couverture aérienne au cours de laquelle il a fait un effort délibéré pour ralentir (7). Cependant, je me vois rien qui puisse corroborer cela.
Pendant ce temps le bateau est descendu à 60 mètres, cette profondeur n'a pas d'effet appréciable que ce soit sur l'extérieur ou à l'intérieur du bateau nous allons à 80 mètres. En raison de voies d'eau (presse étoupe de la ligne d'arbre, etc...), les limitations imposées sur les moteurs et notre utilisation des pompes que l'on ne peut utiliser qu'avec parcimonie, de crainte d'être entendu, le bateau est brièvement si lourd qu'il coule à 105 m. Il se stabilise alors parfaitement. À 100 mètres de profondeur, nous commençons à entendre un son bouillonnant sur le pont supérieur que nous attribuons à un Asdic (8), mais c'est probablement causé par la pression de la profondeur de 100 m.
Tout au long de la poursuite, je reste au 80°, les deux moteurs sur lent, ou a une vitesse très lente si nécessaire.
19h59 (9)
 
Bruits d'hélice puissants très près du bateau, ils passent au-dessus; quatre grenades sous-marines sont lancées qui explosent droit sur le bateau (à 60 mètres), mais bien au-dessus de nous.
Le bateau est secoué par des tremblements énormes - je suis debout dans la tour et je me sens tout secouer - Cependant pas trop de turbulences en eau profonde.
Quelques minutes plus tard six autres charges de profondeur produisent un effet similaire, mais dans une troisième attaque, ils détonnent un peu plus loin que nous ne nous sentons pas les tremblements puissants des deux précédentes attaques.
Nous sommes restés en bas jusqu'à 22h00 - le bateau est en plein milieu de ce concert de charges de profondeur et de bruits d'hélice qui effectuent des allers et retours. Ensuite, il se déplace plus loin.
À 22h00, le bateau a réussi à mettre environs quatre miles entre lui et le point à partir duquel, les torpilles ont été tirées, mais pas avant 24h00 nous ne pouvons compter avec un degré raisonnable de certitude que nos poursuivants sont absents.
A partir de là je vais donner des observations plus précises formulées au cours de cette période.
19h50 (10)
Position du bateau : ___ (11)
Distance : 2 500 mètres.
Immersion : 14 mètres.
Trois torpilles tirées.
19h52
Position du bateau : 170°
Distance : 2 500 mètres.
Immersion : ___
Bruit d'hélice du porte-avions.
19h53
Position du bateau : ___
Distance : 2 500 mètres.
Immersion : 40 mètres.
La première torpille frappe sur le côté bâbord. La seconde touche avec beaucoup plus de puissance et est suivie d'un certain nombre de détonations.
19h59
155° - 330°, 600 mètres, 60 mètres.
Des bruits d'hélice de destroyers en approche de l'arrière tribord vers tribord avant. Deux destroyers passent au-dessus.
Quatre puissantes détonations de charges de profondeur le long du bateau de la poupe à la proue. Dans le même temps, et à intervalles identiques, des détonations plus faibles sont entendues de chaque côté du bateau. Il semble que les destroyers naviguent en ligne de front.
20h01
___, croissant, 80 mètres.
Les destroyers s'éloignent. Son prolongé de deux détonations proches et au loin.
20h03
280°, décroissant, 90-100 mètres.
Deux destroyers en approche. Un passe en tête entre le massif et la proue. Six détonations fortes. Encore une fois, il semble que les destroyers sont en ligne de front.
20h04 - 20h07
Non détecté, reste à 80-100 mètres.
Tout au long du bateau, nous pouvons sentir un cliquetis clair contre le côté du bateau comme le pouls d'un émetteur. Un bouillonnement puissant qui ressemble à de l'eau bouillante est entendu par les hydrophones (8).
20h08 - 20h20
___, non déterminé.
Destroyers en approche. Détonations près de bateau et certaines au-dessus, mais les charges de profondeur semblent maintenant être réglées à des immersions moins profondes.
20h20 - 20h41
Non déterminé, 80-100 mètres.
Destroyers stoppés et ils lancent des charges de profondeur sur une zone plus large.
20h41 - 21h56
___, 200-6000 mètres, 80-100 mètres.
Destroyers semblent former un groupe de recherche. De nombreuses détonations. Il semble que 40-50 charges de profondeur sont lancées dans une seule zone, cette zone est loin du bateau.
21h56 - 23h21
___, ___, 80 mètres.
Bruits d'hélices se déplacent vers l'arrière. Positions enregistrées souvent dans le 291° et le 75°.
23h21 - 23h40
250°, 4000 mètres, 80 mètres.
Bruits d'hélices deviennent plus forts et se déplacent alors vers l'arrière. Bateau tourne de 10° à tribord. Le bruit se déplace à 140°, puis devient plus faible. Seules les détonations sporadiques peuvent maintenant être entendues.
23h56
___, ___, 60 mètres.
Bruits d'hélices deviennent plus faibles et nous ne recevons plus rien de précis sur eux.
01h35 (12)
Autre chose à noter ?
F.[?] (13)
Surface.
En résumé, je dirais que la position à partir de laquelle nous avons tiré semble avoir été remarquée immédiatement par les destroyers. Cependant, le fait que le bateau a été détecté trois fois est moins probablement le résultat que l'ennemi a obtenu une idée précise sur notre position que le résultat d'une recherche effectuée sans données d'interception d'hydrophones.
Des impulsions sonores similaires à ceux de notre S-Gerät n'ont pas été confirmées (14). Un ping 'feutré' inexpliqué est ressenti sur bâbord, mais il semble que ce soient des ondes sonores aléatoires (15). En ce qui concerne notre propre vitesse pendant la poursuite, les moteurs sont restés complètement sur lent ou de temps en temps à basse vitesse. Ces observations ont été faites par l'Ob. Fk. Gefr. Schröter par l'appareillage d'écoute (Gruppenhorchgerät) avec un glacial sang-froid calme et admirable, même aux moments les plus critiques (16).
En ce qui concerne le bateau lui-même, je dois tout d'abord féliciter le Leitender Ingenieur, Oblt (Ing.) Lauf qui a gardé totalement le contrôle du bateau pendant toutes les nombreuses heures que nous avons passé en immersion. Son comportement calme et stable s'est rapidement imposé pas seulement juste sur les hommes du central, mais aussi sur l'équipage en entier. Le calme total de l'équipage a été bon; si quelqu'un croyait qu'ils savaient à quoi s'attendre après avoir lu de la littérature de guerre, de telles impressions fictives ont été sans doute dépassées par la réalité. Les hommes ont été tout à fait épuisés par une poursuite qui a duré tant d'heures et il a fallu une grande partie du jour suivant pour eux pour se rétablir.
À mon avis le destroyer que j'ai vu pendant le tir des torpilles doit avoir mesuré notre position en voyant les deux détonations frapper sur bâbord du porte-avions. Il a été sans doute alerté de la position de l'attaque par la vague expulsive provoquée par le tir des trois torpilles. C'est pourquoi les premières charges de profondeur ont été lancées dans cette zone. Ensemble avec l'escorte il a alors commencé la poursuite, mais sans jamais obtenir une correction appropriée sur la position du bateau après la série initiale de charges de profondeur. Une autre explication pour le destroyer qui a trouvé la trace du bateau, c'est que les torpilles ont été repérées alors qu'elles se dirigeaient vers lui. En clair, dans les eaux lumineuses de l'Atlantique, les ogives rouges doivent être visibles jusqu'à une profondeur de 10 mètres au moins.
18 Septembre 1939
01h00
Vent d'Est force 2
Mer force 2
Clair et lumineux, puis ensoleillé
Bonne visibilité
Les bruits d'hélice ont disparus hors de portée sur l'arrière, on n'a rien entendu d'intéressant depuis une heure. Le bateau monte lentement à 23 mètres.
À ce point on peut entendre un bruit métallique aigu qui se développe sans doute à l'extérieur du bateau.
01h35





10h00
Trois lignes supprimes (17)
              Schuhart
Panneau supérieur ouvert. Route au 340°, 13 nœuds.
Je souhaite obtenir la bonne distance de la position du naufrage entre maintenant et les premières lueurs du jour et seulement après faire l'inspection du bord. L'inspection révèle que, hormis le périscope d'attaque, le bateau semble avoir refait surface complètement indemne. Le pont supérieur ne montre aucun signe de dommages causés que ce soit par les charges de profondeur ou la pression de l'eau. Le périscope d'attaque est plein d'eau, qui a pu seulement entrée par le collier. Après 24 heures de séchage nous constatons que tous les miroirs sont recouverts de graisse et de saleté, et le périscope n'est plus utilisable.
Ainsi la question se pose maintenant si l'attaque de l'U-29 a été couronnée de succès. Faire demi-tour et renouveler l'attaque sur ce qui pourrait être seulement un navire endommagé n'est pas quelque chose que je peux admettre.
1. Les armes offensives du bateau sont épuisées et le périscope d'attaque est endommagé; tout ce que nous reste dans les tubes lance-torpilles est une G7a et une Eto; le combustible que nous avons est seulement suffisant pour naviguer directement vers la base (18).
2. La conviction générale est que le navire a été détruit. Les détonations que nous avons observées étaient si fortes que le navire doit s'être cassé, incendié ou a sauté. Cap sur la base. A midi, j'entends la confirmation par la radio anglaise de la réussite de l'U-29. Nous déduisons que nous avons détruit le Courageous, mais pas l'Ark Royal. Qui plus est, nous sommes censés avoir été détruit nous-même.
Grande joie dans tout le bateau (19).
Vitesse pour le voyage de retour fixée à 10 nœuds.
Dans la nuit, avec le calme de la mer, l'eau est tellement phosphorescente que le bateau doit être visible à des kilomètres à la ronde, malgré sa faible vitesse. C'est comme si la ligne de flottaison autour du bateau est éclairée par des ampoules rougeoyantes. La même lumière nous permet de voir de grands bancs de poissons autour du bateau.
Schuhart


1) En fait, il s'agit du HMS Courageous, bien que l'Ark Royal ait également été déployé pour une mission anti-sous-marine.
2) Les sources britanniques sont unanimes pour dire que le Courageous n'avait que deux destroyers qui l'escortaient à ce moment-là, l'Ivanhoe à l'avant bâbord et l'Impulsive à l'avant tribord. Le reste de l'escorte rapprochée du Courageous, l'Inglefield et l'Intrepid, avait été envoyé à la poursuite d'un contact avec un U-Boot à 15h45.
3) L'original a '270°' barré par 'XXX'.
4) La décision de Schuhart d'avoir un différentiel minimal entre les torpilles de cette salve est clairement dictée par la longue portée de sa cible à ce moment-là. Les U-Boote de type VII pouvaient tirer une salve de quatre torpilles à partir du local torpilles avant à des intervalles de 2,3 secondes, l'angle de dispersion étant entré manuellement pour chaque salve. Cependant, il convient de noter qu'aucune torpille n'a été tirée par l'U-29 jusqu'à plus d'une heure plus tard, à 19h50, alors que la portée était réduite à environ 2 000 mètres. 'Eto' était le sigle de la Kriegsmarine pour désigner la torpille électrique G7e par opposition à la torpille à air comprimé G7a appelée 'Ato'.
5) Le 13 Septembre, une salve de torpilles armées de détonateurs magnétiques n'avait pas explosé sur la coque du dragueur de mines britannique "Neptunia", obligeant Schuhart de le couler à coups de canon. Ayant perdu confiance dans les détonateurs magnétiques, Schuhart choisit cette fois des détonateurs à contact.
6) L'ingénieur en chef (Leitender lngenieur) de l'U-29, ObIt (Ing.) Lauf.
7) Schuhart a raison d'attribuer le changement de cap à la rotation de l'avion, le Courageous ayant tourné face au vent pour faire atterrir l'avion et donnant ainsi à l'U-29 sa chance.
8) Asdic. Le récit de Schuhart était sans doute d'un grand intérêt pour le B.d.U. puisqu'il s'agissait de l'une des premières expositions opérationnelles de l'arme des U-Boote à la technologie d'écholocalisation des sous-marins de la Royal Navy.
9) Ajout manuscrit au crayon.
10) La rupture dans la séquence chronologique reflète ici l'original.
11) Cette entrée et les suivantes ainsi dénotées indiquent des blancs dans l'original.
12) La rupture dans la séquence chronologique reflète ici l'original.
13) Ajout manuscrit au crayon.
14) Le S-Gerät (Such-Gerät - 'appareil de recherche') était une nouvelle forme de technologie de sonar actif qui permettait aux U-Boote de détecter des champs de mines ou des cibles.
15) Voir Note N°8.
16) Par 'appareil d'écoute de groupe' - Gruppenhorchgerät (GHG) dans l'original - Schuhart fait référence à l'hydrophone de l'U29. Le grade d'Oberjunkgefreiter équivaut à celui de Leading Telegraphist dans la Royal Navy et de Radioman 3rd Class dans l'US Navy.
17) Ajout manuscrit au crayon.
18) Ce point 1 a été consigné sur trois lignes de texte qui ont été noircies. 'Eto' était un raccourci de la Kriegsmarine pour la torpille électrique G7e.
19) Le 27 Septembre, le Cdr Basil Jones, commandant du H.M.S. Ivanhoe, a présenté à la commission d'enquête un rapport estimant à 60% la probabilité que l'U-Boot en cause ait été coulé, un point réitéré par le Commander-in-Chief Western Approaches, l'Admiral Sir Martin Dunbar-Nasmith. De toute évidence, ces déclarations ont été faites sans tenir compte du retour du Schuhart à Wilhelmshaven la veille.

Libre traduction par l'auteur du site des pages 2, 3, 4 et 5 de l'ouvrage "U-Boat Attack Logs" de Daniel Morgan & Bruce Taylor chez Seaforth Publishing.

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