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Patrouille du 23 Août au 13
Octobre 1943 : PG 30458, NHB, reel 11105, pp. 101-2
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26 Septembre Atlantique Nord
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Heure
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Détails
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Événements
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04h00
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Carreau AL 4469 milieu
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Cap 90°, vitesse ¾
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08h00
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Carreau AL 4565 en bas à
droite
Vent de Sud-Ouest de force 6,5 Forte houle Bancs de brouillard visibilité très variable, 2-5 nautiques |
Cap modifié à 105°.
Toujours à ¾ de vitesse.
À l'estime, le convoi doit être proche dans le Sud. |
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09h25
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Grand paquebot à simple
cheminée en vue au cap 130° vrai. Inclinaison
120°, proue à gauche, portée 8500
mètres.
Zigzagant fortement, cap général à peu près au Sud-Est. Nous partons à la poursuite avec toutes les machines à la vitesse maximale. |
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09h36
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Destroyer sur notre hanche tribord,
même cap que le navire à vapeur (1)
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09h40
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Nous plongeons pour attaquer le destroyer.
En raison de la forte houle et des bancs de brouillard, nous ne
pouvons obtenir aucune sorte de vue à travers le
périscope. Pas de possibilité de tir.
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10h12
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En surface. A l'avant tribord, à
180° vrai, il y a deux grands vapeurs, chacun avec une seule
cheminée et un seul mât court et épais.
Étraves droites, inclinaisons 40° et 80°,
portée 6000 mètres.
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10h13
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Plongée pour attaquer.
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10h18
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Cap modifié à 300°.
Vitesse réduite de moitié. Ennemi visible seulement
par intermittence à travers le périscope.
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10h24
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L'ennemi a un cap de 195° vrai, et il
est clair qu'il avance assez lentement. Changement de cap
à 230°, vitesse réduite de moitié.
Je pense que je peux distinguer le convoi, qui est maintenant rassemblé par le destroyer susmentionné après avoir été dispersé par le brouillard (2). |
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10h35
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Destroyer à deux cheminées
à l'avant tribord, inclinaison 90°, proue gauche,
portée 6000 mètres, avance lente (3). Position de
tir favorable.
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10h36
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Carreau AL 5473
Lat. : 54°51'N Long. : 13°05'O |
Cap à 228°, vitesse
réduite.
Salve des torpilles tirée des tubes I, II, IV sur le destroyer. Vitesse des torpilles 30 nœuds, vitesse de l'ennemi 10 nœuds, profondeur 3 mètres, 4 mètres et 3 mètres, inclinaison 90°, portée 2600 mètres (4). Point de visée à 40 mètres de la poupe (compensation de la surévaluation de la vitesse ennemie). Le bateau, qui est maintenu à 12 mètres contre la forte houle pour permettre l'utilisation du périscope, fait une brèche à la surface après le tir des torpilles. L'assiette est immédiatement retrouvée grâce à l'inondation préventive des caissons de plongée rapide. Nous plongeons à 140 mètres car les conséquences de cette malheureuse évolution ne sont pas claires. |
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10h37
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Deux coups au but, détonations
entendues à 53sec. et 57sec., portée
700mètres. Ceux-ci sont suivis de sifflements et de bruits
de rupture dans les hydrophones, également audibles
à l'oreille.
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10h38
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Troisième détonation entendue
après 104 sec. En descendant, nous entendons des bruits
d'hélices rapides qui s'approchent de notre hanche
bâbord.
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10h45
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Cap au 320°, profondeur 140
mètres. Deux détonations très fortes qui
secouent le bateau suivies de forts (5) sifflements et cassures
entendus à travers les hydrophones. Nous
considérons d'abord qu'il s'agit de charges sous-marines,
malgré leur sonorité assez différente des
diverses attaques de charge profonde auxquelles nous avons
été soumis jusqu'à présent.
Toutefois, en tenant compte de toutes les circonstances et de toutes les observations, on suppose que la troisième torpille touche l’un des vapeurs observés au même relèvement, qui a peut-être une cargaison de munitions. Il a peut-être explosé huit minutes plus tard, détruisant le bateau avec deux détonations (6). |
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10h56
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Bruits aux hydrophones sur bâbord et
tribord.
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11h32
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Changement de cap au 300°.
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