Classe I-9

L'I-14 après sa capture par les Américains

- Ce sont des sous-marins de type croiseur à double coque, dérivés du type "Junsen III" (classe I-7) de 1934, avec des aménagements aéronautiques améliorés. Profondeur maximale d'utilisation : 100 mètres.
- Les quatre navires de type "A" ont été construits en deux variantes successives, de 1938 à 1944, sur la même conception de base.
- Ils sont spécialement aménagés et équipés pour servir de navires amiral de l'escadrille de sous-marins, avec un équipement de télécommunication supplémentaire et des logements supplémentaires pour un commandant d'escadrille.

Variante A1 : La principale différence par rapport aux croiseurs submersibles du type "Junsen III" dont est issu le projet, réside dans la disposition différente des équipements aéronautiques : la catapulte est installée sur la plage avant à l'avant du massif et le hangar, également à l'avant du massif, est intégré à cette dernière. Il peut abriter l'hydravion fourni avec les ailes repliées et est accessible de l'intérieur de la coque épaisse. Les opérations de préparation, de décollage, de récupération et d'arrimage de l'avion sont considérablement accélérées et sécurisées. L'approvisionnement à bord permet des croisières océaniques d'une durée supérieure à 90 jours. L'équipement de télécommunications à bord de ces bateaux est considérable, car ils sont équipés pour fonctionner comme une unité de commandement de groupes de sous-marins, selon les tactiques d'utilisation d'unités sous-marines dans les flottilles. Trois unités appartenant à cette variante sont commandées avec le programme 1939. La construction de deux autres unités, appartenant au programme de 1942, est annulée par la suite.

Variante A2 : Cette variante, dont une seule unité a été construite avec le programme supplémentaire de 1941, est très similaire à la précédente. La seule différence importante réside dans l'installation d'un appareil à moteur diesel qui est réduite de plus de la moitié. En conséquence, la vitesse maximale en surface a considérablement diminué, mais l’autonomie est augmentée, atteignant 22 000 nautiques à une vitesse de 16 nœuds.

Classe	I-9 Variante A1 I-12 Variante A2
Sous-Marins, Chantiers de construction, années de construction	I-9 : Arsenal de Kure (1938-1941) I-10 : Chantier Kawasaki à Kobe (1938-1942) I-11 : Chantier Kawasaki à Kobe (1938-1942) I-12 : Chantier Kawasaki à Kobe (1942-1944)
Dimensions	113,70 x 9,55 x 5,30 mètres
En Surface	2919 tonnes
En Plongée	4150 tonnes
Moteurs	2 moteurs Diesel 2 moteurs électriques
Puissance	12400 cv en surface 2400 cv en plongée
Vitesse	Surface : 23,50 nœuds Plongée : 8 nœuds
Immersion max	100 mètres
Armement	6 tubes lance-torpilles de Ø 533mm 18 torpilles 1 canon de 140mm 2 x 2 pièces de 25mm 1 hydravion Yokosuka E 14 Y1 (Glen) sur catapulte
Autonomie	Surface : 16000 nautiques à 16 nœuds Plongée : 60 nautiques à 3 nœuds
Équipage	114 hommes
Notes	Le hangar est juste dans la partie avant du bâtiment et la catapulte s'étend vers l'avant sur le dessus de la coque.

- Les mêmes considérations que celles déjà faites pour tous les grands sous-marins japonais sont valables pour ces bateaux : excellentes caractéristiques de surface, insuffisantes caractéristiques sous-marines.

- Pendant le conflit, au cours duquel presque toutes les unités de ce type sont perdues, les "A2" sont employées intensivement et coulent 20 navires, y compris des navires marchands et auxiliaires, pour un total de 103657 tonnes. Ils endommagent également trois autres navires pour 23373 tonnes. Le seul grand succès contre les unités de guerre dans le Pacifique est le croiseur léger australien H.M.A.S "Hobart" (6890 tonnes), gravement endommagé le 20 Juillet 1943 par l'I-11 (Akeji Tagami).

Source : "I SOMMERGIBILI DELLA SECONDA GUERRA MONDIALE" d'Erminio Bagnasco chez Ermano Albertelli Editore.
               "AXIS SUBMARINE SUCCESSES OF WORLD WAR TWO" de Jürgen Rohwer chez Naval Institue Press.

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