U-250

Notes :
- L'U-250 a coulé le patrouilleur soviétique MO-105 à 12h40 le 30 Juillet. Cette action commence par une chasse à grande échelle pour le sous-marin par des patrouilleurs soviétiques soutenus par des avions. Les sources soviétiques n'indiquent pas comment l'U-250 a été détecté par le MO-103 (Capitaine de 2e rang AP Kolenko), mais elles révèlent que le deuxième pattern de charges de profondeur a percé la coque épaisse autour de la salle des machines et que l'eau a envahi le sous-marin, provoquant l'émission de gaz chloré provenant de la batterie. Schmidt ne peut faire plus que ramener le bateau en surface, où lui et cinq autres peuvent s'échapper avant que le bateau ne coule.
- Les autorités soviétiques, sûres de la localisation de l'U-250, décident d'envoyer des plongeurs pour voir quels objets intéressants peuvent être récupérés de l'épave. Cependant, comme il s'avère impossible de pénétrer dans l'épave, la décision est prise de la renflouer. Des équipes de sauvetage de la flotte de la mer Noire (sous le commandement du capitaine de 3e rang A.V. Razuvayev) sont appelées et ont trouvé le bateau gisant par 27 mètres de fond avec une gîte de 14 degrés à tribord. L'opération de sauvetage est compliquée par le fait que les Allemands tenaient une rive du golfe de Finlande et sont en mesure d'effectuer des tirs d'artillerie de harcèlement sur les sauveteurs. En conséquence, un grand nombre de dragueurs de mines sont déployés pour maintenir un écran de fumée permanent afin de cacher le travail. Les plongeurs, dirigés par I. P. Fedorchenko, réussissent à placer deux câbles de 8 pouces sous le sous-marin et à les fixer à deux pontons de 200 tonnes. Malgré le mauvais temps, qui oblige à augmenter le nombre de pontons de deux à quatre, l'U-250 est remonté et placé à quai à Cronstadt le 15 Septembre, où il est examiné.
- Le gain en renseignement est immense. Non seulement les Soviétiques récupèrent deux des torpilles acoustiques T5 Zaunkönig, ainsi que deux torpilles électriques standard G7E qui sont équipées des dispositifs de manœuvre FAT et LUT, mais ils récupèrent également la machine à chiffrer Enigma du bateau et un ensemble complet de publications confidentielles et techniques qui, bien qu'immergées, sont restaurées. Les détails de l'élimination finale de la coque sont inconnus.

Source : "U-BOATS DESTROYED - German Submarine Losses in the World Wars" de Paul Kemp chez ARMS AND ARMOUR