Classe I-153


Classe I-156 et I-61


Classe I-165


Classe I-168


Classe I-176

I-53 en 1927

I-59 dans sa variante 3 B

I-68 en 1934

I-73
Il est à noter qu'une barre de direction auxiliaire est ajoutée pour améliorer les qualités de manœuvre en plongée

- Ce sont des grands sous-marins de croisière ou d'escadre développés à partir des types "Kaidai 1" et "2" (prototypes I-51 et I-52), dérivés respectivement des grands sous-marins britanniques et allemands de Type K et U-139 de la Première Guerre mondiale.
- Il s'agit de navires à double coque, avec un déplacement supérieur par rapport aux croiseurs sous-marins, qui sont utilisés en combinaison avec des forces de surface.
- En prévision de leur utilisation, ils disposent d'une vitesse de surface maximale de l'ordre de 20 nœuds, jugée suffisante pour des opérations combinées avec des unités de combat, et d'une bonne autonomie. De 1924 à 1939, le type de base "Kaidai" est développé en sept variantes successives, à l'exclusion des deux prototypes (KD 1 et KD 2) qui, au moment de l'entrée en guerre, n'avaient plus aucune valeur de guerre, étant entré en service depuis plus de 15 ans.

Variante KD.3A et KD.3B : Ces deux variantes, qui comprennent neuf unités, différent essentiellement par la forme des extrémités de la coque (poupe et proue) et du massif. Ils sont dérivés des variantes KD 1 et KD 2dans lesquels la structure est renforcée, ce qui a entraîné une réduction de la vitesse et de l'autonomie en plongée. Profondeur maximale d'opération: 60 mètres.

Variante KD.4 : La première des trois unités appartenant à cette variante est mise en service en 1929, alors que toutes celles de la variante précédente ne sont pas été achevées. L'unité est légèrement plus courte que les précédentes et dispose de deux tubes lance-torpilles et de deux torpilles de rechange en moins, mais une portée en surface légèrement augmentée Profondeur opérationnelle maximale : 60 mètres.

Variante KD.5 : Ordonnées dans le programme de 1927-1921, les trois unités de cette variante sont presque identiques aux précédentes, à l'exception d'une plus grande robustesse de la construction qui permet une profondeur maximale de 75 mètres, et l'embarquement d'un canon de 100/68 au lieu de 120/40. En Décembre 1944, 1'I-165 est en formation, mais en Avril de l'année a ensuite il est transformé pour transporter deux "Kaiten". Le canon est déchargé.

Variante KD.6A : Commandé en 1931, cette variante, composée de six unités, est pratiquement une répétition de la précédente; seule la cylindrée est légèrement augmentée et les moteurs diesel sont devenus plus puissants, ce qui entraîne une augmentation de la vitesse maximale en surface à 23 nœuds. Les I-171, I-172 et I-173 sont armés de d'un canon 120/50, tandis que les unités restantes sont équipées de canons 100/68 comme ceux du KD.5. Après 1942, l'I-171, est transformé en un sous-marin de transport : le canon est débarqué et le nombre de torpilles de réserve est réduit. En plus de quelques dizaines de tonnes de matériel, l'I-171 peut transporter une péniche de débarquement "Daihatsu". L'équipement permet aux unités de cette variante des croisières qui durent 45 jours.

Variante KD.6B : Commandées en 1934, les deux unités de cette variante sont similaires aux précédentes, malgré une légère augmentation du déplacement et de la robustesse des structures qui ont porté la profondeur maximale autorisée à 85 mètres. L'autonomie en surface est légèrement inférieure. En 1943, l'I-174 est transformé en sous-marin de transport.

Variante KD.7 : Avec dix unités achevées en 1942-1943, c'est la plus grande du type "Kaidai". Commandé en 1939, la construction de ces dix bateaux est retardée en faveur de d'autres jugées les plus urgentes et qui sont en cours de réalisation au même moment. La conception dérive de la variante précédente avec des modifications mineures : puissance installée inférieure, moindre autonomie en surface et installation de torpilles concentrée à l’avant. À l'origine, cette variante ne doit être équipée que de deux affûts double de 25 mm, mais lors de la construction, ils reçoivent une pièce de 120mm à la place des affûts. Après 1942, les modèles I-176, I-178 et I-181 sont transformés en unités de transport capables également d’embarquer dans une péniche de débarquement "Daihatsu" avec l’élimination du canon 120. Avec le programme de 1942, la construction de dix autres unités est prévue, mais est ensuite annulée.

- Comme tous les grands bateaux océaniques japonais, le "Kaidai" possède aussi de bonnes caractéristiques de surface : vitesse, autonomie, navigabilité et armement, mais il est plutôt médiocre en termes d'immersion et d'habitabilité. Pendant le conflit, les "Kaidai" participe intensivement aux combats et c'est à eux que l'on doit certains des plus grands succès obtenus dans le Pacifique contre les unités de guerre américaines de 1941 à 1945.
- Les 33 bateaux du type "Kaidai" ont coulé 38 navires de commerce et navires auxiliaires pour un total de 146948 tonnes, endommageant gravement 11 autres navires pour un total de 57382 tonnes. Ils ont également endommagé ou coulé de nombreuses unités de guerre mineures, notamment un sous-marin et un navire de débarquement de chars.
-Deux unités, l'I-63 et l'I-67, sont perdues en 1940 à cause d'accidents; toutes les autres, à l'exception de huit d'entre elles qui se rendent à la fin des hostilités (dont 1'I-153, l'I-154 et l'I-155 qui étaient en désarmement) et de l'I-61 qui est retirée du service en 1942 en raison de dommages subis lors d'une collision, sont coulées pendant le conflit. L'I-70, coulé par les avions du porte-avions USS "Enterprise" en Décembre 1941 au large de Pearl Harbor, est le premier sous-marin japonais perdu au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Source : "I SOMMERGIBILI DELLA SECONDA GUERRA MONDIALE" d'Erminio Bagnasco chez Ermano Albertelli Editore.
               "AXIS SUBMARINE SUCCESSES OF WORLD WAR TWO" de Jürgen Rohwer chez Naval Institue Press.

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