Typ XI



Projet


Tauchkreuzer (Projet 1938-1939) Type double coque
U-Boote
U-112 à U-115
Chantier de construction
Numéro du chantier
Deschimag à Brême
977 à 980
Année(s) de construction
-
Coût de construction
(Millions de marks de l'époque par bateau)
17,41
Déplacement (surface/plongée)
3 140 tonnes/3 950 tonnes
(Officiellement : 4 650 tonnes)
Longueur hors tout/Longeur de la coque épaisse
114,96 mètres/91,25 mètres
Ø hors tout/Ø de la coque épaisse
9,50 mètres/6,80 mètres
Tirant d'eau
6,17 mètres
Puissance (surface/plongée)
17 600 e/2 200 e
Propulsion
8 x moteur Diesel MWM 12 cylindres 4 temps RS 38 Zw (Compartiments IV et VI)
4 x boite de vitesse Vulcan
2 x moteur électrique Brown, Boveri & Cie GG UB 1200/8 (Compartiment III)
2 x hélice de Ø 2,18 mètres
Autonomie Diesel-électrique
24 000 nautiques à 10 nœuds
Batteries
2 x 124 éléments Zellen AFA 28 MAL 1 000 W (24 000 Ah) (Compartiment VIII et X)
Autonomie (surface/plongée)
15 800 nautiques à 12 nœuds en surface
50 nautiques à 4 nœuds en plongée
Combustible
500 tonnes
Immersion
120/240 mètres
Armement
6 x tube lance-torpilles de Ø 533mm (4 AV et 2 ARR)
12 x torpille
4 x Sk-12,7 (940 coups)
2 x 37mm (4 000 coups)
1 x 20mm (2 000 coups)
1 x Arado Ar 231 dans un puits vertical résistant à la pression de Ø 2,26 mètres (Entre compartiment VII et VIII)
Équipage
103 hommes
Divers
2 x barre de direction
2 x barre de plongée avant
2 x barre de plongée arrière
3 x périscope
Notes
Il embarque aucune mine.
Contrat annulé en Mai 1940.

- L'abandon du Type III ne fait pas complètement disparaître l'idée d'un grand U-Boot poseur de mines au département des opérations. Certes, le développement des mines TMB (longueur 230,6 cm, poids 740 kg, charge explosive 580 kg) et TMC (longueur 338,5 cm, poids 1 115 kg, charge explosive 1 000 kg) permet d'éjecter des mines par des tubes torpilles de 533mm de diamètre ; cela signifie, en fait, que n'importe quel U-Boot peut devenir un poseur de mines. Ces mines sont essentiellement des mines à détonation à distance (principalement magnétiques, parfois acoustiques), conçues uniquement pour une profondeur d'eau allant jusqu'à 20 mètres.
- Le développement de la mine à détonation à distance (TMA), prévue pour le Type III et utilisable jusqu'à une profondeur de 270 mètres, progresse lentement. Cependant, bien que de la même longueur que la TMC, son poids d'ancrage permet de réduire sa charge à seulement 215 kg. Il semble donc souhaitable de développer un U-Boot poseur de mines capable de poser des mines d'ancrage plus grandes - une mine spéciale, la Sonder-Mine A, ou SMA (longueur 215 cm, diamètre 133,1 cm, poids 1 600 kg, charge explosive 350 kg), à détonation magnétique à distance, ayant été choisie. Au début de l'année 1937, le bureau « K » est chargé de concevoir un grand sous-marin lanceur de mines capable de transporter ces mines. La planification initiale des types « X » et « XA » rappelle dans une large mesure les grands sous-marins poseurs de mines, U-117-U-126, de la Première Guerre mondiale. Dans ces bateaux, les mines étaient transportées dans un compartiment arrière, dans un logement sec, et étaient expulsées par deux goulottes. En plus de cette méthode, les plans prévoient une rangée de puits latéraux à côté de la coque de pression, chacun contenant deux SMA en stockage humide. Pour s'adapter à ce mode de logement, les sous-marins doivent avoir une section transversale presque rectangulaire. La partie avant du bateau doit être équipée d'une installation de torpilles, avec quatre tubes d'étrave. Le modèle « XA » se distingue du modèle « X » par une plus grande largeur et, par conséquent, un plus grand déplacement.
- Le stockage à sec des mines est jugé nécessaire car, à l'époque où ces bateaux sont planifiés, il n'est pas encore possible d'ajuster le mécanisme de détonation à l'intérieur des puits de stockage humides. Mais les mines prennent beaucoup de place, étant très encombrantes avec leurs ancres. L'entreposage en milieu humide constitue une meilleure proposition dans la mesure où il suffit de compenser la flottabilité négative sur la base du poids. Lorsque, par la suite, le problème de l'ajustement des mines stockées dans l'eau est résolu, le projet « XA », qui est assez bien avancé, est abandonné en faveur d'un autre projet plus petit avec uniquement des mines stockées dans l'eau. Ce projet remplace l'entreposage des mines sèches à l'arrière par six puits dans la partie dans la partie avant du bateau, chacun contenant trois mines humides SMA. L'armement en torpilles est réduit à deux tubes, placés à des fins défensives dans un compartiment arrière. L'espace et le poids gagnés dans la partie arrière du bateau permet de renforcer l'installation diesel et d'augmenter par conséquent la vitesse en surface. Cette conception reçoit la désignation « XB ».


Spécifications des Types X, XA, XB
 
X
XA
XB
Déplacement en surface (en tonnes)
2 284
≈ 2 500
1 710
Longueur (en mètres)
103,20
103,1
89,8
Largeur (en mètres)
8,85
9,52
9,20
Tirant d'eau (en mètres)
4,41
4,41
4,20
Vs (en nœuds)
14
14
18
Cw
190
201
181
Nw
2 523
2 392
3 854

Projet

- Le 25 Septembre 1937, il est décidé qu'un bateau de ce type serait mis en chantier à GW le 01 Octobre 1938, l'achèvement étant prévu pour le 01 Octobre 1940. Les coûts de construction seront de l'ordre de 7,5 millions de marks.
- Le souhait du Bureau de commandement naval d'avoir une flotte équilibrée d'une flotte équilibrée, exige un U-Kreuzer doté d'un armement canon (pour les opérations lointaines), ainsi que le grand le grand U-Boot poseur de mines. Dans une lettre datée du 24 Mars 1937, les exigences suivantes pour le U-Kreuzer :
    1. Tâches : opérations offensives contre les marchands dans les eaux lointaines. Le U-Kreuzer doit être capable d'assumer le rôle d'un navire de surface, et puissance de feu d'un croiseur auxiliaire ou d'un navire d'escorte, lors de la protection ou de l'attaque des navires marchands. Ses capacités de plongée doivent être telles que :
(a) Il peut se soustraire à une forte action de l'ennemi, de sorte qu'il peut être utilisé dans des opérations offensives sans le soutien de ses propres navires de surface.
(b) Il peut apparaître soudainement et de façon inattendue lorsqu'il s'approche d'une zone opérationnelle, la quitte ou passe d'une zone opérationnelle à une autre, et il peut échapper aux forces de reconnaissance ennemies. forces de reconnaissance ennemies.
Comparé à un U-Boot de taille normale, le U-Kreuzer peut amener l'ennemi à diviser ses forces de manière considérable, sa puissance offensive étant bien plus importante. Plus la distance entre le U-Kreuzer et l'épicentre de la guerre maritime est grande, plus l'effet perturbateur sera important.
   2. Le territoire opérationnel : Par conséquent, en cas de guerre avec la France et la Russie, l'U-Kreuzer sera utilisé au mieux dans les zones suivantes : dans les endroits adjacents à tous les théâtres de guerre où, en raison d'une défense anti-sous-marine faiblement organisée, il peut fonctionner comme un U-Boot, et qui sont si importants pour l'ennemi qu'il doit adopter des contre-mesures spéciales. Les principaux territoires entrant dans cette catégorie sont les suivants :
(a) Les côtes Américaines et Africaines de l'Atlantique, à l'exception des eaux côtières de l'Europe française, et les mers à l'extérieur des ports africains bien protégés tels que Casablanca et Dakar.
(b) La côte Nord-Européenne jusqu'à la mer Blanche (blocus des routes maritimes russes, protection des routes minières allemandes à partir du nord de la Norvège).
(c) La Méditerranée orientale, si la situation politique y rend les opérations nécessaires.
   3. Pour remplir les conditions 1 et 2, les exigences suivantes doivent être satisfaites :
(a) Un armement capable d'engager efficacement un croiseur auxiliaire ou une escorte à des distances supérieures à 10 000 m. L'accent est mis sur la rapidité du tir et la qualité de la mise en place des canons. L'accent est mis sur la rapidité du tir et sur la qualité de la mise en place des canons. L'U-Boot doit être capable d'ouvrir le feu dès qu'il fait surface et, le cas échéant, de s'immerger très rapidement sans avoir à se préparer longuement. Compte tenu de ce que l'on peut attendre d'adversaires éventuels, un armement d'environ quatre canons de 15 cm ou cinq canons de 12,7 cm est nécessaire.
b) Une artillerie AA contre les attaques à basse altitude. Comme un U-Boot représente une cible relativement petite, une défense spéciale contre les attaques à haute altitude n'est pas absolument essentielle. Comme ce type de bateau n'est pas susceptible d'être utilisé sur des théâtres où l'on s'attend à des attaques aériennes lourdes, deux canons de 3,7 cm montés individuellement ou dans une tourelle jumelée sont suffisants.
(c) Armement en torpilles. Le U-cruiser doit être capable de faire face à des unités ennemies supérieures par une attaque sous-marine. Un armement de quatre tubes torpilles d'étrave est donc nécessaire ; un espace de stockage correspondant pour les torpilles de réserve et/ou les mines doit être prévu. (d) Un RT à longue portée avec un appareil de radiogoniométrie qui, entre autres, permet une évaluation complète de nos propres signaux radio.
(e) Vitesse : vitesse de croisière de 20 nœuds. Bonne tenue à la mer en surface.
(f) Rayon d'action : 25 000 nautiques à 10 nœuds.
(g) Locaux vie et approvisionnements adaptés au service tropical.
(h) La force du U-Kreuzer doit résider, avant tout, dans ses propriétés de plongée et son armement.
- Le 24 Juin 1937, 'K' est chargé d'effectuer les travaux préliminaires de conception d'un U-Kreuzer, qui sera désigné sous le nom de Type XI. Entre-temps, les spécifications requises sont précisées. Tout d'abord, quatre canons de 15 cm furent demandés (avec des performances similaires au 15 cm C/28) dans des tourelles jumelées (non étanches à l'eau ou à la pression !), et positionnés de deux manières : avec une tourelle à l'avant et une autre à l'arrière du pont, ou avec les deux tourelles à l'avant du pont. Quelle que soit la solution choisie, il est essentiel d'obtenir un bon arc de tir vers l'avant et vers l'arrière à partir des deux tourelles d'artillerie.
- Le nouveau traité naval anglo-allemand, qui était prêt à être signé, mentionnait à l'article 7 la limitation suivante pour les U-Boote : « Aucun sous-marin ne doit dépasser 2 000 tonnes (2 032 tonnes métriques) de déplacement d'eau standard, ou être équipé d'un canon d'un calibre supérieur à 5,1 pouces (=13 cm) ». En conséquence, le 07 Juillet 1937, l'armement est modifié et remplacé par quatre canons de 12,7 cm, soit dans des tourelles jumelées, soit dans des affûts jumelés. Il est suggéré d'étudier la possibilité d'un armement composé de six canons de 12,7 cm, dans plusieurs tourelles ou dans des affûts triples. Certaines exigences sont définies en rapport avec cette installation :
(a) Commande de tir à l'intérieur de la coque pressurisée ; possibilité de commande à distance de l'élévation et de l'abaissement ; dispositif spécial pour compenser le mouvement latéral du canon pendant le tir.
(b) Manipulation mécanique des munitions directement vers chaque canon à partir du stockage des munitions dans la coque épaisse. Cadence de tir : 10 coups par canon et par minute. Approvisionnement en munitions : si possible. 250 munitions par canon.
(c) L'appareil de contrôle des tirs doit être du même type que celui du destroyer de Type 34.
- L'armement AA requis consiste en deux canons de 3,7 cm dans un seul affût avec 2 000 obus par canon. L'armement en torpilles doit se composer de quatre tubes d'étrave et, plus tard, d'un tube de poupe, avec un total de douze à treize torpilles. Les autres spécifications requises sont les suivantes :


Vitesse en surface
20 nœuds
Vitesse maximum en surface
23-25 nœuds pendant plusieurs heures en continu
Vitesse maximum en plongée
6-8 nœuds
Rayon d'action en surface
20 000-25 000 nautiques à 10 nœuds
Rayon d'action en plongée
≈ 100 nautiques à 3 nœuds
Immersion
100 mètres (si possible 120 mètres

-Division étanche à la pression en trois compartiments sûrs. Il faut donc prévoir autant de cloisons étanches que possible, de manière à ce que la flottabilité de surface soit toujours possible en cas d'inondation complète de l'un de ces compartiments étanches.


Spécifications des Types XI, XIA, XIB
 
X
XA
XB
Déplacement en surface (en tonnes)
2 659
2 725,4
2 830,4
Longueur (en mètres)
105,30
110,30
115
Largeur (en mètres)
9,20
9,20
9,50
Tirant d'eau (en mètres)
5,73
5,73
5,52
Vs (en nœuds)
21
21
21
Ce
407
451
495
Cw
237
-
-
Nw
7 819
-
-

- Il faut essayer de protéger le massif contre les coups directs d'obus de 13 cm frappant à un angle de 60°, et de protéger la coque épaisse des éclats jusqu'à un mètre sous la surface de l'eau. Un temps de plongée d'une minute est acceptable. Une bonne stabilité en surface et de l'immersion sont toutefois essentielles. D'autres exigences concernent les installations vie, correspondant à de longues croisières opérationnelles.
- Les travaux de conception commencent au bureau 'K' à l'été 1937 et le Type IX est pris comme point de départ. Pour atteindre la vitesse maximale élevée requise, un puissant moteur Diesel est nécessaire, ce qui entraîne une forme spéciale de coque épaisse dans la partie arrière de l'U-Boot. Désormais, pour la première fois sur un sous-marin allemand, la section transversale en double cercle doit être utilisée. Les deux cylindres de la coque épaisse, placés côte à côte, forment un compartiment de 6,8 mètres de large et de 5,40 mètres de haut. Dans chaque compartiment, il est possible d'installer quatre gros moteurs diesel MWM, à douze cylindres, RS38Zw. Deux diesels sont couplés à un engrenage. Au total, les huit moteurs diesel doivent donner au sous-marin une puissance maximale de 17 600 ch. L'étanchéité à la pression de ce grand compartiment moteur pose de nombreux problèmes aux concepteurs, qui les résolvent en prévoyant des cadres intérieurs et des poutres intermédiaires. À l'exception des parties avant et arrière du bateau (uniquement des membrures intérieures), la coque épaisse est renforcée par des membrures intérieures dans la partie supérieure et par des membrures extérieures dans l'ensemble.
- Le grand bateau est désormais doté de nombreux appendices et, afin de lui donner une vitesse d'immersion acceptable de 7 nœuds, la batterie de stockage est composée de 2 X 124 éléments du plus gros type d'accumulateur utilisé par la marine allemande, AFA 28 MAL 1000W (12 000 ampères-heure, avec 20 heures de décharge). Elle est située dans les sections avant pour contrebalancer l'installation massive du diesel.
- L'armement en torpilles est similaire à celui du Type IX, quatre tubes avant et deux tubes arrière. Le nombre de torpilles transportées est moindre : l'absence de stockage extérieur les limite à douze. Ce qui est unique dans ce type est l'armement d'artillerie proposé, qui est disposé dans deux tourelles jumelles fermées à l'avant et à l'arrière du massif, de manière à pouvoir tirer au-dessus de celle-ci. L'équipement de télémétrie est placé dans un poste d'action blindé sur la passerelle. Les tourelles d'artillerie et le poste d'action sont accessibles depuis l'intérieur du bateau, ce qui garantit une préparation au tir aussi rapide que possible et une indépendance aussi grande que possible vis-à-vis des conditions météorologiques.
- L'armement AA répond aux souhaits de 'A' : deux canons de 3,7 cm dans des affûts simples sur le pont supérieur derrière la passerelle, et un seul canon de 2 cm C/30 sur la passerelle. Afin de permettre au personnel canonnier d'entrer et de sortir, deux panneaux sont prévus. Le pont a la même forme que celui du Type IX, mais est plus haut, et le massif, qui en fait partie, est divisée en deux étages : l'étage supérieur est la plate-forme d'observation, avec deux périscopes pour le contrôle du bateau en plongée, et deux périscopes spéciaux pour le repérage de l'artillerie ; l'étage inférieur constitue les quartiers du commandant. Plus tard, le pont est doté d'une plate-forme de contrôle de surface couverte avec des hublots, semblables à ceux utilisés dans les sous-marins Italiens et Japonais.
- Les deux caractéristiques particulières de la conception sont l'installation à moitié immergée et un petit hydravion de reconnaissance. L'installation à demi immergée est proposée à Igewit par l'ingénieur en chef Hans Vogel dès le 24 Août 1935, sans susciter d'intérêt particulier à l'époque. En cas d'attaque en surface, l'état de semi-immersion est effectué par une installation qui peut amener le bateau à une profondeur où le bord supérieur de la coque épaisse se trouve à un mètre sous la surface de la mer. Vogel démontre que les tirs des navires adverses perdent très vite leur vitesse dans une dans une petite quantité d'eau. Ainsi, sans aucun blindage supplémentaire, la coque épaisse est à l'abri des dommages causés par les éclats. Cette « situation de nage » est obtenue grâce à des chambres de flottabilité basses sur les côtés du bateau, à l'abri des danger d'être endommagé par un obus.
- À des fins de reconnaissance, un petit hydravion non armé (un Ar 231) doit être embarqué. L'appareil est construit de manière à pouvoir être contenu dans un tube étanche de 2,25 m de large et de 7,50 m de long. Une méthode de construction spéciale permet d'assembler l'avion de 1 050 kg à la main sur le pont supérieur : une grue pliante sur le côté tribord aide à préparer l'avion, puis de le faire basculer et de le récupérer. Le rayon d'action de l'hydravion est de 500 km. Toutefois, comme le montrent les essais effectués avec six prototypes expérimentaux, l'utilisation de l'appareil n'est possible que dans de bonnes conditions de vent et de mer. La méthode de logement, dans un tube placé verticalement dans la coque du bateau, est considérée comme une solution très satisfaisante à un problème qui avait préoccupé les constructeurs de sous-marins étrangers ; la méthode allemande ne nécessite aucune autre construction sur le pont supérieur, à l'exception d'un seul panneau de fermeture.


Projet

- Le 25 Septembre 1937, il est prévu de commencer la construction de ce type et du Type XB le 01 Octobre 1938, l'achèvement étant prévu pour le 01 Octobre 1940. Deschimag est proposé comme chantier de construction et les coûts sont estimés à 7,5 millions de marks. Cependant, comme pour le Type X B, la conception de ce bateau compliqué et coûteux prend plus de temps que prévu. Le 01 Octobre 1938, le conseiller en construction navale Aschmoneit se voit confier la responsabilité spéciale du Type XI, qui revêt désormais une importance particulière dans le plan Z.
- Enfin, en 1938, le Bureau de commandement de la marine réclame un U-Boot spécial, de grande taille, pour les opérations en liaison avec les raiders de surface. Le Type IX est conçu à l'origine pour cela, mais sa vitesse de surface maximale de 18,2 nœuds est bien inférieure aux 20 nœuds demandés. Une nouvelle conception s'impose. Les esquisses d'un bateau d'environ 2 000 tonnes de déplacement reçoivent la désignation Type XII. Dans sa forme extérieure, il correspond au Type IX. Il doit avoir une vitesse maximale en surface de 22 nœuds et une vitesse en plongée de 10 nœuds, avec une autonomie de 20 000 nautiques à 12 nœuds, performances obtenues grâce à l'utilisation de deux moteurs diesel GW à dix cylindres de 3 500 ch et de deux moteurs électriques de 840 ch. (Il est toutefois douteux que cette capacité totale de 7 000 ch ait permis au bateau d'atteindre la vitesse de surface requise. À titre de comparaison, les sous-marins britanniques de la classe Thames, de taille similaire, nécessitent, selon le manuel de la flotte britannique, 10 000 ch pour atteindre 22,5 nœuds). Apparemment, le bateau doit également être doté d'une unité de propulsion diesel-électrique supplémentaire, afin d'atteindre l'autonomie considérable requise. Les batteries d'accumulateurs doivent être 2 X 62 cellules 28 MAL 1000. L'armement doit être similaire à celui du Type IX. Les spécifications de construction sont les suivantes.


Longueur
92,35 mètres
Largeur
8,50 mètres
Tirant d'eau
5,40 mètres
Déplacement total en surface
2 040,8 tonnes
Vitesse en surface
18 nœuds
Ce
487

- Au début des hostilités en 1939, ce projet en est encore au stade de la planification au bureau 'K'.


Nota :



Glossaire
Source : Die deutschen-Kiegsschiffe 1815-1945.
               THE U-BOAT The evolution and technical history of German submarines.

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